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L'actualité santé
Une centaine de nouveaux professionnels de santé diplômés.
Soixante-sept nouveaux infirmiers ont reçu leur diplôme le 15 juillet, lors d’une cérémonie à l’Encre, à Cayenne. Alors qu’il reste une session de rattrapage en décembre, l’Institut de formation en soins infirmiers fait déjà que l'an dernier où ils étaient soixante-trois infirmiers et qu’en 2023 (cinquante-sept). Plusieurs diplômés ont d'ores et déjà signé un premier contrat afin de démarrer dès ces grandes vacances. Selon Maïwen Haudebourg, présidente de l'Association des étudiants en santé de l'IFS de Guyane (Adesig 973), il s’agirait même d’une « majorité, surtout dans les trois hôpitaux » de Cayenne, Kourou et Saint-Laurent-du-Maroni. Les trente et un nouveaux aides-soignants et auxiliaires de puériculture ont reçu leur diplôme lors d’une cérémonie à l’amphithéâtre de l’Institut Santé des populations en Amazonie (Ispa), sur le site de Cayenne, le 24 juillet. Pour eux, il s’agit surtout d’une victoire personnelle. « Vous êtes ceux qui ont tenu bon. Certains ont abandonné en route, mais vous êtes allés jusqu’au bout. Rien que pour cela, vous pouvez être fiers de vous », les a félicités Tadéa Stephenson, directrice de l’Institut de formation aux soins de Guyane.
Les libéraux mobilisés contre l’insécurité.
Mi-juillet, les médecins libéraux ont présenté leur atlas des agressions contre les médecins de Guyane en 2024. Il n’est pas possible d’avoir un chiffre précis sur ce sujet, de nombreux professionnels de santé renonçant à porter plainte ou à les signaler, par manque de temps ou parce qu’ils pensent que cela ne servira à rien. Leur document recense toutefois plusieurs faits marquants : un médecin de Matoury s’est cassé un doigt après une dispute avec un patient qui voulait un rendez-vous plus rapidement. Dans les jours qui avaient suivi, ses confrères étaient venus lui apporter leur soutien. Un médecin de Saint-Laurent-du-Maroni a été menacé au téléphone par un employeur qui contestait l’arrêt de travail qu’il avait accordé à un de ses salariés. Mais les médecins avaient surtout en tête le meurtre d’Hélène Tarcy-Cétout à Saint-Laurent-du-Maroni, en avril 2024. Deux cortèges avaient alors défilé, à Cayenne et Saint-Laurent, pour dénoncer ce crime.
Des résultats exceptionnels en fac de médecine.
La Guyane manque de professionnels de santé. C’est vrai pour les médecins, davantage encore pour les infirmiers, mais également pour les sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, manipulateurs en électroradiologie. L’une des stratégies pour y remédier est de former davantage de jeunes sur place. En effet, outre que beaucoup de lycéens hésitent à quitter le territoire pour se former – que ce soit à cause de l’éloignement ou pour des raisons financières – des études ont montré que lorsqu’ils partent se former ailleurs, rares sont ceux qui reviennent exercer en Guyane. Jusqu’à 2023, les étudiants en médecine qui effectuaient leurs trois premières années aux Antilles-Guyane étaient obligés d’effectuer les trois suivantes dans l’Hexagone. Seulement un tiers revenaient ensuite sur le territoire pour leur internat, c’est-à-dire pour leurs septième, huitième et neuvième années d’études. Or ces années-là étaient cruciales dans le choix de leur lieu d’exercice puisque c’est là qu’ils effectuaient le plus de stages et pouvaient donc découvrir les services et les exercices existant en Guyane.
Un exercice de situation sanitaire exceptionnelle aux îles du Salut.
Fin juin, environ 250 personnes ont participé à un exercice simulant une situation sanitaire exceptionnelle, aux îles du Salut. Le scénario : « A 9 heures, un plan blanc a été déclenché suite à une attaque d’abeilles tueuses sur les îles du Salut. Un afflux massif de victimes est attendus sur les sites de Kourou et Cayenne » du CHU. Une cinquantaine de victimes de piqûres, jouées par des étudiants infirmiers, sont recensées. Les premiers secours arrivent par hélicoptère. Les sapeurs-pompiers suivent par la mer. La plupart des victimes sont évacuées en un peu plus de quatre heures, notamment vers un poste médical avancé installé à Kourou.